30.11.11

Procrastination

Beaucoup d'étudiants en sont atteints, pour ne pas dire toute l'humanité. C'est le genre de chose qui, à forte dose, empêche d'avancer.

Du temps où j'étais en informatique, j'étais procrastinatrice au cube. En même temps, ça se comprend, ça m'intéressait pas plus que ça. Aujourd'hui, avec quelques années en plus derrière la cravate, je suis devenue une procrastinatrice exposant un. Et pour éviter de retomber dans le piège, j'ai des toDo list all over the place - vous devriez voir mon frigidaire, il en est couvert.

Ma méthode est simple. Si j'atteins 80% de ma liste, j'ai droit à une "récompense", souvent une activité à l'extérieur de chez moi pour décompresser un peu. Si les choses vont vraiment bien, je prends parfois un peu d'avance et je me permets un week-end off. Ça aussi, ça fait du bien. J'ai un peu l'impression d'être comme un chien à qui on offre une gâterie quand il fait bien. Mais! Ça marche! Alors j'vais continuer à jouer au chien.

Dimanche, j'suis sensée voir Maybee - et enfin rencontrer Nico. La planification de mon temps a été faite en conséquence. S'est ajoutée une soirée gaming vendredi avec les dudes de mon cours.

On est mercredi, il me reste 2 items sur 8 à faire sur ma liste hebdomadaire, facilement réalisable demain.

Gaming night, here I come!

28.11.11

Mais plus on en fait, plus on en fait

Tryo avait totalement raison. Je n'ai jamais été aussi productive que maintenant que j'ai un emploi du temps de fou. Entre l'école, le travail et les travaux, il reste bien peu de temps pour le reste. Et pourtant, j'arrive à avoir un semblant de vie sociale. Et sortir un peu, que ce soit pour un film au ciné ou pour une séance de gaming.

Prenons aujourd'hui par exemple.
J'ai travaillé huit heures.
J'ai fait trois brassées de lessive.
J'ai fait la vaisselle.
J'ai fait le diner, le souper, et le diner de demain.
J'ai fait l'épicerie.
J'ai regardé A Clockwork Orange.
J'ai regardé Bunraku.
J'ai regardé Shutter Island.
J'ai regardé Knocked Up.
Et guess what, j'ai fait cinq heures de travaux.

Et c'est comme ça tous les jours. À un pont tel que quand j'ai rien à faire, aka ni travaux ni travail, je ne sais pas quoi faire - s'en est presque pathétique.

Je sais, ma vie est palpitante.

26.11.11

Changement (minime) de look

Pas que j'aime pas Sean, au contraire, mais j'avais besoin d'un minimum de changement sur SD, à défaut d'avoir le temps de le retaper voir mieux de le déménager.

Ah oui, c'est moi. Je feel narcissique.

Tout effet discutable apporté à ma photo était voulu. Just saying.

Gen 2008 vs Gen 2012

J'ai reçu mes nouvelles cartes (permis + soleil). Je crois que j'ai l'air plus jeune qu'il y a quatre ans. Et j'ai même pas ma girafe sur la tête! C'est un peu troublant.

25.11.11

L'intimidation, fait vécu

Elle fait la manchette depuis quelque temps. Pourtant, elle n'existe pas depuis hier. Et ne devrait pas être prise à la légère. L'intimidation, physique ou verbale, peut avoir de graves impacts sur la vie d'un individu, surtout lorsque celui-ci en est à une phase cruciale de son développement.

De l'intimidation, j'en ai vécu à l'adolescence. Ce n'était rien de majeur certains vous diront. Je n'ai pas été battue. Je n'ai pas été ridiculisée. Je n'ai pas été traitée en paria. J'ai seulement été surnommée Peter Pan. Par tout le monde. Haut et fort. À travers toute l'école. Du bout d'un couloir au fond de la classe.

Au début, tu fais comme si de rien était. Tu en ris. Mieux vaut en rire qu'en pleurer qu'ils disent. Puis les choses prennent une ampleur inattendue. Tout le monde s'y met. Tu ris jaune. Tu croises des personnes que tu ne connaissent même pas et pourtant, elles te gueulent des Peter Pan par la tête. Tous les jours. Tu ne ris plus.

Rien de majeur je disais.

C'est assez pour te faire perdre ta confiance en toi. C'est assez pour te fermer aux autres. C'est assez pour remettre en question ta situation, ta vie. Ta vie? Quelle vie? Apparemment, tout le monde te déteste. Même ceux qui ne te connaissent pas. Tu penses être assez forte pour passer par dessus ça. Après tout, t'as du caractère, de l'ambition, des rêves... Ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Mais le moment perdure. Tu n'en vois plus la fin. Que faire? Subir? Réagir? Se taire?

Se taire. Parce que tsé, ce n'est rien de majeur et réagir ne ferait que mettre de l'huile sur le feu.

Heureusement, j'en suis sortie vivante. Écorchée au vif à certains moments mais vivante.

J'avoue avoir pensé à la solution finale. Plusieurs fois. Plusieurs plans. Surtout que ma situation familiale n'arrangeait rien. Souris et tait toi. Voilà ce qu'on attend de moi. Si tu as quelque chose à dire, surtout, surtout, tait toi. Cette variable sortie de l'équation, l'effet Peter Pan aurait sans doute été une période beaucoup plus facile à vivre.

Ça peut avoir l'air con, mais dans un sens, c'est internet qui m'a sauvée. J'ai eu la chance d'y rencontrer des personnes qui, même sans le savoir, m'ont supporté tout au long de cette période. Des amis (si vous passez encore ici - j'en doute - je vous en remercie) qui vivaient eux aussi dans cet espace intangible où les idées fusent et la pensée peut suivre son libre cour. Où je pouvais m'évader. Être moi-même. Sans représailles. Et si c'était le cas, delete et on n'en parle plus.

Pour rien au monde je ne retournerais au secondaire. Rien au monde.

16.11.11

Gamer Anonyme

Ça ne date pas d'hier et c'est plutôt bien connu; je suis une gameuse. De console certes mais néanmoins hardcore gamer. Et en période scolaire, je fais un régime à sec. Vous savez ce qu'il dise, c'est plus facile d'arrêter quand on ne commence pas. Ça demande une période de sevrage mais je suis très occupée alors je le vie assez bien.

Je connais des moments plus difficiles, comme tout bon GA, mais en général je résiste bien. Sauf que vendredi, j'ai flanché. Et j'ai récidivé. Une fois qu'on y regoûte, on en veut toujours plus. C'est un peu problématique vu mon horaire chargé - disons plutôt saturé...

J'ai des potes qui sont très talentueux pour pousser le vis. Et qui ont toutes sortes de consoles et de jeux.

Quatre semaines. Je dois tenir encore quatre semaines...

12.11.11

Première impression

Ça fait bien longtemps que je n'ai pas écrit ici. J'en ai un peu marre de Blogger mais je n'ai pas le temps ni la motivation pour m'occuper de mon propre espace sur la toile. Quoiqu'il en soit, je ressens le besoin d'écrire sur Something Different depuis quelque temps.

La première impression, on en dira ce qu'on voudra, c'est important. Et elle se fait souvent à notre insu.

Hier, je portais mon t-shirt d'Edward Scissors Hands. C'est un t-shirt que j'ai depuis quelques années déjà et que j'aime particulièrement. Apparemment, à mon premier jour en Multimédia, c'est ce gilet que je portais. Ah bon? Je ne m'en souviens pas du tout. Cath' elle s'en souvient. Elle s'en souvient parce que ce t-shirt a été sa première impression de moi. Ce visage couvert de cicatrices et cette tête échevelée sortant directement de l'imagination de Tim Burton. Elle s'est dit que je devais aimer ce qui sort de l'ordinaire, que je devais avoir un certain amour pour le cinéma, que je n'étais certainement pas une de ces suiveuses de marques. Elle ne s'était pas trompée.

Je n'avais jamais réellement réfléchie à ce que pouvais projeter mes choix vestimentaires. À part ma geekitude je veux dire. Je ne parle pas des gens que l'on croise dans la rue, à l'épicerie ou au dépanneur. Je parle de ceux que l'on rencontre et qui pourrait devenir partie intégrante de notre vie. Depuis deux ans, j'ai rencontré tout un tas de nouvelles personnes et je me demande... qu'elle a été leur première impression?