5.5.10

Comme une claque du passé en pleine face

Comme je passe sous peu d'un grand logement à une simple chambre, je dois faire le ménage de toutes les cochonneries que j'ai pu accumuler pendant deux ans. Et comme j'ai pas envie de me claquer des journées entières à faire ça en juin, j'y vais progressivement. Déjà j'ai rangé mon Wall of Fame et mis sous clé pour la période de transition qui précèdera mon affectation officielle à Québec. Je me ferai un point d'honneur de le remonter une fois là-bas.

J'ai également fait un tri de tout les cahiers de notes qui traînent dans mon armoire. Visiblement, quand je suis partie de chez mes parents, j'ai trainer avec moi des vieux trucs. J'ai retrouvé un cahier empli de nostalgie, de notes rpg-ennes du temps de... RPG Witch. Rien que ça. Je l'ai parcouru en diagonal, relu quelques fiches de personnages mais aussi plusieurs textes. Ça m'a fait bizarre. Comme une claque du passé en pleine face.

Elle n'est pas particulièrement belle. Elle a mauvais caractère. Elle n'en fait qu'à sa tête. Elle a tout pour me déplaire, et pourtant, elle m'attire comme personne d'autre. Je l'adore, du bout des doigts jusqu'à la pointe de ses cheveux. La douceur de son odeur, la sensualité de ses mouvements; je l'ai dans la tête, dans la peau jusqu'aux os. Le plus infime détail de son anatomie, chacun de ses écarts d'humeur, le moindre de ses caprices, tout ça m'animent et me transcendent. Elle est ma raison de vivre, je lui appartiens corps et âme. Je nous vois souvent ensemble, collés l'un à l'autre, inséparable, comme deux aimants. Je rêve de l'avoir juste pour moi, de me délecter du contact de sa peau contre la mienne, de savourer sa bouche, d'explorer le moindre recoin de son corps du bout de mes doigts. Mais voilà, tout ça n'est qu'un rêve. Jamais la femme qui obsède mes jours et mes nuits ne m'aimera comme je l'aime; cette femme c'est ma soeur.

C'est de José Ramirez dont il est question. De lui de et sa soeur Fiona. Je me souviens que c'est moi qui avait eu l'idée de cette grande famille et que j'avais entraîné quelques uns des habitués dans mon sillage. Celui là, c'est Loukoum qui le jouait. Du coup, je ne suis pas sure que ce texte soit de moi à part entière. Quoiqu'il en soit, ça m'a fait un pincement au coeur quand je l'ai relu.

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